Examen de conseiller sécurité ADR ADN RID: les dates pour l’année 2019 sont parues.

ANCS Support

1 août 2018

Examen de conseiller sécurité ADR ADN RID: les dates pour l’année 2019 sont parues.

Les dates pour l'année 2019 sont parues au J.O.:

 

JORF n°0173 du 29 juillet 2018
texte n° 43



Avis relatif aux sessions de l'année 2019 d'examen initial et d'examen de renouvellement de conseillers à la sécurité pour le transport de marchandises dangereuses par route, par rail ou par voies de navigation intérieures

NOR: TREP1820855V
ELI: Non disponible

Les sessions de l'année 2019 d'examen initial et d'examen de renouvellement de conseillers à la sécurité pour le transport de marchandises dangereuses par route, par rail ou par voies de navigation intérieures, selon le chapitre 1.8.3 des règlements ADR, RID et ADN se dérouleront :

 


- le 17 avril 2019, avec clôture des inscriptions le 17 janvier 2019 ; et
- le 23 octobre 2019, avec clôture des inscriptions le 23 juillet 2019.


Toute information relative aux inscriptions et au déroulement des examens peut être obtenue auprès du Comité interprofessionnel pour le développement de la formation dans le transport de marchandises dangereuses (CIFMD) aux coordonnées suivantes :


- CIFMD, Le Diamant A, 14, rue de la République, 92909 Paris La Défense Cedex ;
- courriel : contact@cifmd.fr ;
- site internet : www.cifmd.fr.

 

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18 juillet 2018

Classement des huiles noires

Les huiles moteurs usagées dites « huiles noires » sont le plus souvent classées par principe de précaution. 
Là-dessus, il s’agit d’un principe avec lequel nous abondons; mais en aucun cas d’une obligation réglementaire car 
contrairement à une idée très répandue, rien dans le code de l’environnement ou l'ADR oblige à classer les huiles usagées au motif qu'il s'agit d'huiles noires.

Notons d'ailleurs que seul l'arrêté TMD évoque dans son annexe I le cas des "huiles usagées du N° ONU 3082" ce qui signifie donc que "seules les huiles usagées lorsqu'elles sont classées UN 3082 sont concernées par les dispositions suivantes" et non que "toutes les huiles usagées doivent être classées UN 3082". Différence essentielle donc.

 

 Ainsi, si un producteur de déchet peut prouver qu’il est en dessous des seuils édictés à la sous-section 2.2.9.1.10 alors, ces huiles ne seront pas classées.

C’est pour cela que, pour notre part, nous ne classons pas les huiles usagées "non noires" (ex : huiles de vérins hydraulique) puisqu’elles sont justes usagées mais non souillés de résidus d’hydrocarbures ou d’autres polluants de nature à les rendre « matières dangereuses pour l’environnement » au sens de l'ADR (1).

 

Les ramasseurs d’huiles (terme utilisé par le Code de l'Environnement) ont un statut spécial au sein du cette réglementation:  Ils sont « agréés ». 
Terme utilisés très abusivement même par certains conseiller ADR TMD pour les collecteurs et transporteurs de déchets qui eux ont un simple récépissé de déclaration (article R.541-50 et suivants (1)).

Une des conséquences de cette différence est que les ramasseurs d’huiles usagées sont dispensés de "Bordereau de Suivi de Déchets dangereux" - BSD- (réf. Réglementaire : article R .541-50 Code de l'Environnement) mais qu’ils doivent par contre  établir un bon d’enlèvement (article R.543.3 et suivants  qui renvoient à l'arrêté du 28 janvier 1999 modifié).

Ce même arrêté modifié prévoyait la gratuité de la collecte. 

Or, depuis environ 5 ans, les prix des hydrocarbures et dérivés se sont effondrés, même s’ils sont partiellement remontés depuis. 
Les ramasseurs d’huiles usagées collectaient donc "à perte". Le système n’était plus viable. Le gouvernement de l’époque a donc décidé, à l’été 2016, de modifier l’arrêté et de retirer la gratuité automatique des prestations réalisées en métropole voire dans certains DOM-TOM.

Par contre aucun changement au niveau dispense de BSD. 

 

 

A noter que l'article R.543-15  prévoie:  

"Les agréments mentionnés aux articles R. 543-6, et R. 543-13 ne confèrent tant aux bénéficiaires qu'aux tiers dans leurs relations avec eux aucune garantie commerciale, financière ou autre. 

Toute mention de son agrément par le titulaire doit se référer à l'activité pour laquelle celui-ci est accordé. 

Ces agréments ne se substituent pas aux autorisations administratives dont les entreprises doivent être pourvues dans le cadre des réglementations existantes. 

Les titulaires de ces agréments restent pleinement responsables de leur exploitation industrielle et commerciale dans les conditions définies par les lois et règlements en vigueur."

 

Enfin, nous constatons que très souvent les mentions au titre de la s/s 5.4.1.1.1 de l’ADR qui sont portées sur les bon d’enlèvement sont désormais erronées car ne prenant pas en compte les dernières modifications de l’ADR en la matière. Ainsi, le code tunnel « E » apparait encore souvent alors que désormais aucun code tunnel n’est affecté à ce code ONU (la mention "(-)" doit donc remplacer "( E )".

 

Tristan Raymond

Vice président

 

 

 

(1) Nous évoquons là le cas des huiles non classées ADR lorsqu'elles sont neuves, ce qui représente la majeure partie des cas. 
Si elles sont classées ADR sur la FDS (Fiches de Données de Sécurité), alors elles le sont bien sûr également en tant que déchets.

A noter que certaines huiles neuves, bien que répondant aux critères de classement de l'ADR édictés à la s/s 2.2.9.1.10,  sont exemptées de classement en UN 3082 à cause de leur conditionnement (DS 375). Or, une fois devenues des déchets, le conditionnement change (expédition en fut de 200 litres ou en citerne) et cette exemption totale n'est donc plus applicable. Attention à bien lire les FDS donc.

 

 

 

 

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9 juillet 2018

CSTMD : Les modifications ADR 2019 et RID 2019 sont disponibles

L’OTIF a publié les modifications à venir pour le RID 2019 :

CE_GTP_2018-A_f_report

RID_NOT_2019_f

Même éléments pour l'ADR 2019 : 

Les modifications de l’ADR sont disponible ici (240/204 add. 1 / 240 corr. 1)

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28 juin 2018

Amiante : DÉCISION D’EXÉCUTION (UE) 2018/936 DE LA COMMISSION du 29 juin 2018

La décision suivante est parue :

 

DÉCISION D'EXÉCUTION (UE) 2018/936 DE LA COMMISSION du 29 juin 2018 autorisant les États membres à adopter certaines dérogations en vertu de la directive 2008/68/CE du Parlement européen et du Conseil relative au transport intérieur des marchandises dangereuses [notifiée sous le numéro C(2018) 4003] 

 

RO–bi–FR–6

Objet: transport de déchets contenant de l'amiante libre.

Référence à l'annexe I, section I.1, de la directive 2008/68/CE: 4.1.4

Contenu de l'annexe de la directive: instruction d'emballage P002 Contenu de la législation nationale: transport de déchets contenant de l'amiante libre (numéro ONU 2212 [AMIANTE, AMPHIBOLE (amosite, trémolite, actinolite, anthophyllite, crocidolite)] ou ONU 2590 [AMIANTE, CHRYSOTILE]), issu de chantiers des travaux publics ou de bâtiments:

— les déchets sont transportés dans des camions bennes, 

— les déchets sont emballés dans des grands sacs dits “conteneurs-bags”, sacs dépliables aux dimensions de la benne, et qui sont refermés de manière étanche de façon que les fibres d'amiante ne puissent s'échapper durant le transport,

— les “conteneurs-bags” sont d'une conception telle qu'ils résistent aux sollicitations survenant dans des conditions normales de transport, et durant le déchargement au centre d'enfouissement,

— les autres conditions applicables de l'ADR sont respectées.

Ces conditions de transport apparaissent particulièrement adaptées au transport de grandes quantités de déchets générés par des chantiers routiers ou de désamiantage de bâtiments.

Ces conditions sont également adaptées au stockage final de ces déchets en centre d'enfouissement agréé et offrent, par rapport aux conditions applicables de l'instruction d'emballage P002 du chapitre 4.1.4 de l'ADR, une meilleure facilité de chargement et donc une meilleure protection des ouvriers face à l'amiante.

Référence initiale à la législation nationale: — Date d'expiration: 30 juin 2024

 

Cette dérogation sera publiée après approbation de la CITMD pour l'arrêté TMD 2019.

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21 juin 2018

Contribution des CSTMD : Guide Sûreté du CIFMD

Ce jour a vu la dernière réunion du comité de révision du guide Sûreté du CIFMD auquel a participé activement  l'ANCS (Association Nationale des CTSMD).

La démarche de révision du Guide, initiée depuis presque deux ans, arrive a son terme, avec une version actualisée, plus claire et avec une partie illustration importante.

Nous remercions le CIFMD d'avoir impliqué les représentant des CSTMD et notamment l'ANCS au côté des organisations professionnelles.

Nous remercions également tous les adhérents qui sont se sont impliqués dans les relectures et les propositions que nous avons pus portés, Franck, Fabrice et moi auprès du groupe de travail.

Le résultat de ce gros travail sera maintenant présenté à la CITMD pour une publication officielle en fin d'année.

Ce sera l'occasion de revoir un peu les plan de sûreté élaboré dans les différentes entreprises, même si ce guide, basé sur la réglementation n'apporte aucune nouvelle exigence : les plans actuels, conformes à la réglementation modale existante, sont donc toujours valables.

Cependant, il porte un regard un peu différent sur les mesures en place dans les entreprise et donc permettra d'améliorer la prévention en ce domaine.

François-Xavier Carbonne

Président ANCS 

 

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1 mai 2018

EASA : Les CSTMD à Bruges les 30 Avril / 01 mai 2018

L’ANCS est présente à la réunion des CSTMD de l’EASA à Bruges.

François-Xavier Carbonne président de l’ANCS et secrétaire adjoint de l’EASA est accompagné par Guillaume Le Coz, responsable de la communication de l’ANCS pour représenter les CSTMD de l’ANCS à cette réunion.

Un “compte rendu en direct” de la réunion des CSTMD de l’EASA se trouve sur le site de l’EASA : easa-dg.eu.

Vous y trouverez le contenu des débats et une présentation des réglementations 2019.

 

 

 

 

Photo officielle :

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20 janvier 2016

Réunion ANCS du 14 janvier 2016

Le 14 janvier 2016, l’ANCS a tenu sa réunion annuelle. Cette année, un point a été fait sur la sûreté de la chaine logistique et les nouveautés réglementaires pour 2016 / 2017 : 

Au programme : 

Approche de la sûreté du fret aérien : Fabrice Giraudon, Formateur et évaluateur Sureté du Fret / Carbonne Conseil & Formation.

La sûreté des ICPE : Evolution en 2015 et impact sur les plans de sûreté : Frank Schmitt / Bureau Veritas.

L’OEA – Présentation du statut : Philippe Audouin / REM

  Evolution TMD  : François-Xavier Carbonne / Carbonne Conseil & Formation : L’UN model Regulation Rev 19. Rappel des évolutions dont l’intégration des matières polymérisables dans la classe 4.1 / Evolution DGR IATA 2016 : Des nouvelles contraintes applicables aux piles et batteries au  lithium. Retours sur les prises de feu sur batteries lithium et Hoverboard. Projet adopté et en cours pour l’ADR 2017. La validation aura cours dans le 1er semestre. Des informations seront transmises au fur à mesure.

  Evolution 2015 classe 7 ADR : Guillaume Crochemore est revenu sur l’obligation de déclaration pour les transporteurs de la classe 7 et les impacts éventuels en terme de radio-protection.

Enfin : Projet ANCS 2016, par Jean-Marc Cholot, trésorier de l’ANCS. Présentation des comptes de l’Association et des adhérents.

La cotisation 2016 est ouverte sur le site via-paypal ici. Elle est à souscrire avant fin février impérativement.

En 2016, l’ANCS est partenaire du SALON SITL où elle tiendra un stand.

 

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29 juin 2015

Communiqué de l’ANCS

logo ANCSL’ANCS note qu’une certaine confusion se créée autour de la notion de site “SEVESO“.
Un amalgame est fait entre site dit « ICPE » (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) et site dit « SEVESO »

Un site « ICPE » est un site qui de par son activité peut générer une nuisance ou un danger (et donc un risque) pour l’homme ou l’environnement.  Par nuisance ou danger, il ne faut pas comprendre uniquement le risque lié à une usine chimique. Ainsi, un entrepôt frigorifique de plus de 5 000 M3 sera concerné. De même, un centre de stockage de carton, papier ou autre matériau analogue de plus de 20 000 m3. Autre exemple : un élevage de vache laitière de plus de 50 bêtes. C’est donc très vaste. Les activités sont répertoriées par rubriques, elles-mêmes subdivisées en fonction de leur niveau de risque.  Bien sûr les usines chimiques sont également concernées via des rubriques ad hoc (la rubrique pour un site qui stocke des acides ne sera pas la même que pour celle qui stocke des produits inflammables et un site a en général plusieurs rubriques). Les plus gros sites, sont soumis à une autorisation préalable d’exploitation qui fait notamment l’objet d’une étude de danger. Obtenir cette autorisation peut prendre beaucoup de temps (parfois plusieurs années). Ces derniers sites répondent également parfois à la Directive Européenne SEVESO III et aux Décrets d’application français du 3 mars 2014 (qui modifient notamment les rubriques « ICPE » citées supra).

Il ne faut donc pas confondre les risques générés par une exploitation agricole et ceux générés par une raffinerie !

Ainsi, par exemple, les conditions d’accès à un centre de stockage de papier ne seront pas les mêmes que celles-liées à un centre de stockage de gaz toxiques. De même, les conditions d’accès à un site SEVESO classé seuil haut (telle une raffinerie) seront beaucoup plus strictes que ceux encadrant l’accès à un petit dépôt de bouteille de gaz chimiquement neutre (tel que de l’azote).

Précisons que ces règlements s’attachent aux  risques potentiels engendrés par les installations sans prendre en compte de manière spécifique le risque terroriste alors  que l’ADR (« Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route ») qui s’applique également en France, prévoit depuis sa version 2003 (suite aux attentats du 11 septembre 2001) de mettre en œuvre des mesures de prévention afin d’éviter que des matières très dangereuses remises au transport puissent être détournées à des fins terroristes. Une liste exhaustive de ces matières est établie et chaque site expéditeur a mis en place un « plan de sûreté » encadrant ces transports. L’ANCS (Association Nationale des Conseillers Sécurité pour le transport des matières dangereuses) bénéficiant du retour d’expérience de ces membres a constaté plusieurs opportunités d’amélioration en la matière.

Tout d’abord concernant ces « plan de sûreté », précisons que s’ils doivent bien sûr être confidentiels, ils doivent également être communiqués, pour la partie qui les concerne aux divers intervenants. Or, régulièrement, nous constatons que les transporteurs n’ont pas connaissance de l’existence de ces plans, et pire, qu’un refus leur est opposé lorsqu’ils les demandent. Pour reprendre une réponse qui nous a été faite : « le plan de sûreté est au coffre, il est confidentiel ». Très bien, mais si le transporteur ne sait pas ce qu’il doit faire ce document perd tout son sens. Bref, cela est plus souvent vécu comme une contrainte administrative que comme la mise en place de mesures de bon sens qui pourtant prouvent aujourd’hui plus que jamais leurs utilités.

Le deuxième retour d’expérience concerne également les sites SEVESO.  Lors de l’établissement du « plan de sûreté », on doit s’assurer de ne pas remettre les marchandises très dangereuses à une personne « non habilitée ». Des procédures sont donc mis en œuvre (que nous ne détaillerons pas ici bien sûr) mais elles se heurtent à certaines limites d’investigation de l’employeur qui n’a pas accès aux fameuses fiches « S » ni au fichier « STIC ».  On ne sait donc pas si le conducteur que l’on va « habiliter » à entrer sur le site est digne de confiance ou au contraire à risque. L’ANCS milite pour que dans ce cas, une demande d’autorisation administrative préalable soit faite aux autorités qui  valideront ou pas la demande en fonction des éléments en leur possession. Ce procédé existe déjà sur les aéroports lors des « demandes de badges « liées aux activités en zone sûreté de certains personnels et en application de l’article R.213-3-3 du code de l’aviation civile et est également prévu dans certains autres cas spécifiques. Mais à part quelques cas très particuliers donc,  un employeur qui va recruter un conducteur poids-lourds ne sait finalement rien de son collaborateur auquel il va confier des matières dangereuses à haut risque. Il y a là, à notre sens, une faille dans le système qu’il est urgent de combler.

Pour l’ANCS

Le Vice-Président

Tristan RAYMOND

vicepresidentancs (at) conseillersecurite.org

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