L’ANCS partenaire du Salon SITL 2018

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26 février 2018

L’ANCS partenaire du Salon SITL 2018

Cette année encore, l’ANCS est partenaire de l’espace Dangerous Goods du Salon SITL 2018.

Temps fort : Mardi 21 mars 2018 à 12 h 00 Salle B : 

LA SÛRETÉ : COMMENT DÉCELER LE RISQUE INTERNE ?

 

                               21 mars 2018, 12:00 – 13:00, SITL Europe 2018–6-C107

A l’occasion de la sortie prochaine du guide du CIFMD, comment identifier, évaluer et prévenir le risque interne ? Aspect réglementaire et témoignage.

Intervenant
Carbonne François-XavierDirigeant/Manager – CARBONNE CONSEIL – (Animateur) CARBONNE CONSEIL
Henin Nicolas, Président de l’Association Résilience, Journaliste, Auteur – (Intervenant(s)), Ancien otage en Syrie
Mourad Benchellali  Responsable pôle insertion-mediationAssociation résilience, ancien détenu de Guatanamo – témoignage.

N’hésitez pas à vous inscrire sur le site du SITL

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13 février 2018

AG de l’ANCS – Janvier 2018

L’ANCS a tenu son AG le 25 janvier 2018 à Paris

Programme de la journé

Bilan 2017 :  Activités / Groupe de travail “sûreté” / EASA
Evolutions réglementaires : Les arrêtés TMD de 2017 / DGR IATA / IMDG / Prévisions pour 2019
La location de véhicule industriel avec conducteur : quels impacts au niveau de l’ADR ? explications et justifications.
Nouvel arrêté type concernant les sites ICPE (Installations Classées Pour la Protection de l’Environnement) déclarés au titre du transit ou/et du tansfert de déchets dangereux (rubrique 2718-2). Les principales évolutions et conséquences .

Gestion de l’activité de CSTMD Externe : un nouvel outil iCSTMD pour Dolibarr

  • Organisation du salon SITL 20/24 mars 2018

Prévision des activités 

  • intervention Chimie 19 juin, Paris, rue de Varenne
  • Journée évolutions réglementaires novembre (date à confirmer)

Evolutions réglementaires

  • Arrêtés TMD de 2017, évolution des autres règlements TMD,
  • Projet d’évolution de l’Arrêté TMD concernant les déchets dangereux
  • Prévisions évolutions réglementaires pour 2019

Points réglementaires : 

  • La location de véhicules industriels avec conducteur.
  • Nouvel arrêté type concernant les sites ICPE.

Présentations menées par FXCarbonne

Groupe de travail Sûreté 

Un groupe de travail (administration/professionnels du transport/CSTMD). 11 réunions, un guide qui est finalement prévu pour fin juin 2018. Besoin de développement d’un aspect pragmatique. C’est un travail de négociation entre les différentes entités. L’administration souhaite disposer d’un moyen de contrôle et se baser sur ce guide et ses recommandations.

EASA : Proposition d’un guide sûreté européen. 1 réunion en 2017. Présence de l’EASA à l’OTIF.

Sujets en cours :

  • formateur ADR 1.3. Définition du profil des personnes qui peuvent animer des formations ADR.
  • Rapport annuel européen. Un rapport annuel est disponible en FR, en version allégée en Espagne
  • Proposition de l’obligation du CSTMD pour les opérateurs de wagons citernes/citernes mobiles. Soutien du Luxembourg.
  • Demande de l’adhésion de l’ACSTMD (association CSTMD de la France).

 Evolution de l’Arrêté TMD,

  • Arrêté du 30 janvier, complément à l’Arrêté TMD modifié en fin d’année
  • Arrêté du 21 septembre 2017 (modification des règles de stationnement à destination des citernes et colis Classe 1).  Nota :  l’agglomération est à considérer selon les indications du Code de la Route. Evolution des règles de stationnement des véhicules sur le stationnement de plus de 30 places. Obligation de mise en place de témoins de chauffe.
  • Arrêté du 7 décembre 2017 : prescriptions particulières pour les installations de triage à bosse.
  • Arrêté du 3 mai 2017, en application du Code de la Sécurité intérieur : démarche d’enquête administrative, pour le recrutement ou à tout moment, pour le personnel impliqué dans les transports de marchandises dangereuses à haut risques. Délai de 2 mois de l’administration, 1 mois pour transmettre au salarié en cas de refus, 15 jours pour faire appel.
  • Code IMDG 38-16 : fin de la période transitoire. La version 38-16 est applicable.
  • IATA 59 th : Evolution des conditions de préparation des colis (SUREMBALLAGE) des piles avec d’autres classes.

Evolution réglementaire 2019 (tendances), présenté par FX Carbonne

  • 1.1.3.1. b) suppression. identification de la MD dans l’équipement, nouveaux UN / classe  UN3537 et suivants.
  • 1.1.3.6.3 modification de la masse brute =masse brute en kg des objets sans leurs emballages.
  • 1.2 création/modification des définitions : bouteille surmoulée, citerne fermée hermétiquement.
  • 1.8.3.1 insertion de la mention « l’expédition » dans les activités qui sont soumises à la désignation du CSTMD. Période transitoire au 31 déc 2022.
  • 2.2.51 nouvelle section 39 pour les nitrates d’ammonium
  • 2.2.8 : nouvelle procédure d’affectation des mélanges pour les corrosifs
  • 3.1.2.2 : précision sur la désignation officielle
  • 3.1.2.6 : mention complémentaire « AVEC REGULATION DE TEMPERATURE »
  • Batteries lithium, possibilité d’accepter les étiquetages IATA pour le transport par route. Nouvelle DS636. Nouvelle DS670. Dispositions intégrant le cas des piles/batteries contenues dans les emballages.
  • 5.1.1 Nota sur l’apposition d’étiquettes du SGH. Obligation de l’apposition complète.
  • 5.3.3 L’étiquette doit résister aux intempéries pendant toute la durée du transport

Manuel Critères et Epreuves

  • Modèle de procès-verbal pour le 38.3, test des batteries. Il sera nécessaire dès 2019 selon le IATA. Le format n’est pas à ce jour défini.

Solutions logicielles pour la mission de CSTMD : Présentation du module iCSTMD complément de Dolibarr (ERP) pour générer les rapports annuels et développer le suivi de l’activité TMD. Cette extension vient en complément du module formation. Le module est en cours de développement et recherche des partenaires pour son développement (contact FX Carbonne).

– Présentations menées par Tristan Raymond  

  • Location de véhicule avec conducteur.

Les dispositions sont rappelées par le  décret 2014 -644 du 19 juin 2014 relatif au contrat type de location d’un véhicule industriel avec conducteur pour le transport routier de marchandises.

-Le locataire, et non le loueur,  est  le transporteur. Qu’il s’agisse d’un transport public ou privé (avec ou sans lettre de voiture donc). Est transporteur  celui qui a la maîtrise et la direction de l’opération de transport. Le locataire est donc le « voiturier ».

-Le loueur a  la maîtrise de la conformité sociale et technique applicable au transport. Prudence néanmoins  si la charge de travail allouée par le locataire est visiblement incompatible avec les dispositions sociales (chronotachygraphe), sa responsabilité pourrait être engagée.

-Textes législatifs, réglementaires ; exemples et jurisprudence.

  • Hiérarchie des normes : Exemple avec une note d’une Préfecture et le droit Prétorien au sujet de la notion de transport public.
  • Information sur le travail de la Belgique pour le transport des déchets dangereux en petites quantités: étude de la dérogation royale belge relative au transport national de petits déchets dangereux (4-2014).

Ce texte va servir de base de travail à un groupe de travail français afin d’intégrer au sein de l’arrêté TMD des dispositions similaires pour les déchetteries.

  • Projet d’évolution des prescriptions des ICPE 2718-2 (DC) relatives au transit des déchets dangereux. Focus sur le cas de l’amiante et l’évolution des exigences réglementaires.

 

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26 octobre 2017

L’ANCS teste la nouvelle formule de l’examen CSTMD

Bonjour,

Et oui, tous les 5 ans, il faut recycler son examen : hier, c’était mon certificat « tout mode toute classe » qu’il fallait renouveler.

C’était également l’occasion de tester la « nouvelle formule » de l'examen,  avec , pour les renouvellement incluant les classe 1 et / ou 7 un examen allongé à 65 ou 80 questions.

Pour cela, je me suit rendu sur le centre d’examen de Toulouse, à l’ENAC (Ecole Nationale de l’Aviation Civile).

Première bonne surprise, l’école a été rénovée et c’est dans une grande salle neuve que se déroule l’examen.

Ambiance calme, conditions idéales. Côté tables, les surveillants nous permettent d'en ajouter une deuxième.

Première constatation : nous ne sommes pas très nombreux : environ 20 candidats pour les initiaux et idem pour le renouvellement.

Echanges avec mes stagiaires initiaux qui ont planché sur l’étude de cas le matin : classe 3 à 9 ou classe 2 : ils sont confiants. Pour ceux qui passaient les épreuves pour la classe 7 et/ ou la classe 1, une nouvelle difficulté apparait : ils se sont concentrés sur l’EDC classe 7 qu’ils ont peaufiné et ils ont manqué de temps pour la classe 1 derrière : rappelons que la note éliminatoire se trouve désormais sur chacune des EDC, il faut donc atteindre la note de 10/20 sur chacune des EDC. Mais il n'y a plus répartition de temps à gérer entre QCM et EDC.

Vient le début des épreuves : quelques difficultés à trouver sa place car les tables sont étiquettées également pour un examen du lendemain et ne sont pas dans l’ordre prévu par le CIFMD…..

Ensuite, le déroulé est habituel : les questions sont réparties en 15 premières questions « TC » tous modes puis 75 questions où sont mélangés les différentes classes sur tous les modes.  La fiche de réponses a été revue mais le CIFMD avait mis ne ligne cette fiche courant septembre dons pas de surprise de ce côté là.

Je prends le partie de répondre à l’ensemble des questions ADR, puis RID, puis ADN sur la feuille d’examen. Puis fastidieux exercice de recopie : c’est 80 questions qu’ils faut noircir une à une sans erreur : une petite vérification, et je m’aperçoit qu’à deux reprises, j’ai recopié de travers.  

Il suffit de corrigé en dessous, mais un examen plus long rend tout de même l’épreuve plus éprouvante !

A voir sur les statistiques de réussite….

Côtés retours stagiaires et "sortie de salle" : avis mitigé : peu de personne ont fini "en avance". Avis général pour dire que les questions n'étaient pas très simple.

De mon côté, je remarque quand même quelques questions "habituelles" mais assez peu de questions avec réponses "sans vérifier".

En résumé : Il faut se préparer un minium : même le renouvellement est devenue une véritable épreuve !

 

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28 novembre 2016

Visite de l’ANCS chez EuropEmballage

Le jeudi 13 octobre 2016, l’ANCS a été reçu par EUROPEMBALLAGE pour une “journée technique”.

Cette journée, remarquablement bien organisée par EUROPEMBALLAGE, a permis au membre présent des échanges de très bon niveau sur l’emballage homologué : exigences réglementaires, exigences techniques, …

Cette journée a mis en valeur la difficulté pour une entreprise de bien respecter toutes les conditions réglementaires concernant l’emballage et la nécessité de s’adresser à des experts comme EUROPEMBALLAGE : un certificat d’agrément comporte des annexes qui précisent les conditions qui doivent être respecter par l’emballeur.

Nous avons pus également assister a des épreuves réglementaires sur ces emballages.

Merci encore à tous els organisateurs de cette journée très instructives.

 

 

 

 

 

 

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20 janvier 2016

Réunion ANCS du 14 janvier 2016

Le 14 janvier 2016, l’ANCS a tenu sa réunion annuelle. Cette année, un point a été fait sur la sûreté de la chaine logistique et les nouveautés réglementaires pour 2016 / 2017 : 

Au programme : 

Approche de la sûreté du fret aérien : Fabrice Giraudon, Formateur et évaluateur Sureté du Fret / Carbonne Conseil & Formation.

La sûreté des ICPE : Evolution en 2015 et impact sur les plans de sûreté : Frank Schmitt / Bureau Veritas.

L’OEA – Présentation du statut : Philippe Audouin / REM

  Evolution TMD  : François-Xavier Carbonne / Carbonne Conseil & Formation : L’UN model Regulation Rev 19. Rappel des évolutions dont l’intégration des matières polymérisables dans la classe 4.1 / Evolution DGR IATA 2016 : Des nouvelles contraintes applicables aux piles et batteries au  lithium. Retours sur les prises de feu sur batteries lithium et Hoverboard. Projet adopté et en cours pour l’ADR 2017. La validation aura cours dans le 1er semestre. Des informations seront transmises au fur à mesure.

  Evolution 2015 classe 7 ADR : Guillaume Crochemore est revenu sur l’obligation de déclaration pour les transporteurs de la classe 7 et les impacts éventuels en terme de radio-protection.

Enfin : Projet ANCS 2016, par Jean-Marc Cholot, trésorier de l’ANCS. Présentation des comptes de l’Association et des adhérents.

La cotisation 2016 est ouverte sur le site via-paypal ici. Elle est à souscrire avant fin février impérativement.

En 2016, l’ANCS est partenaire du SALON SITL où elle tiendra un stand.

 

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7 octobre 2015

05 et 06 octobre : l’ANCS participe au Congrès de l’EASA à Prague

L’ANCS a participé au congrès de l’EASA à Prague, les 05 et 06 octobre 2015.

Voici un compte rendu des débats :

Présentation de nos hôtes tchèques :
La réunion a débuté par une présentation de notre hôte Dekra en Rép. Tchèque et par le logiciel ADR/IMDG développé et commercialisé par DEKRA dans plusieurs langue dont l’Allemand, l’Anglais et le Tchèque.

Présentation du directeur de l’organisme de contrôles routiers du ministère des transports : 15 brigades de 3 personnes couvrent le territoire tchèque. Les problèmes les plus courants sont les extincteurs, la non-identification des MD, les temps de conduite, le chargement, des documents de transport mal remplis ou absents.

Présentation des contrôles des transports ferroviaire, par le resposable du ministère des transports: 90% des contrôles sont annoncés. Seuls 10% sont réalisés sans prévenir à l’avance l’entreprise contrôlée.
PV 10 000 czk (300 €) pour la non-rédaction du rapport annuel ou du rapport d’accident
PV 10 000 000 CZK (30 000 €) violation sérieuses des règles du RID (voire interdiction du transport de MD par rail)

AESA – Gaston Zens (secrétaire Général) et Norbert Muller (Président)
Rappel des règles communes de travail de l’association.

Adhésion des nouveaux membres :
Espagne, la Catalogne demande à être représentée seule, en dehors de la l’association nationale espagnol. Le président de l’association nationale, Jesus s’y oppose car l’association Catalane ne peut pas être à la fois membre de l’association nationale espagnole et membre à part de l’EASA. Un statut quo jusqu’au prochain meeting est proposé pour trouver une solution (Gaston Zens).
Bulgarie : rien n’est organisé, pas de CSTMD.
Croatie : pas d’association
Italie : pas d’association
Portugal : pas d’association
Slovénie : une demande a été faite par la Slovénie, mais depuis silence radio de la part des slovènes
Suède: le Danemark a demandé au ministère suédois si une association existaient dans leur pays. Apparemment non.
Russie : aucune association et l’ADR ne semble pas être une préoccupation nationale.
Serbie : pas d’association
Lichtenstein : est-ce que la Suisse veut intégrer ce pays? Ce pays doit comporter une association qui compte 5 à 6 personnes.
Tunisie : l’ADR n’est pas repris dans la représentation locale et pour l’instant, il n’y a pas de CTSMD locaux. Idem au Maroc.

Problème éventuel sur la signification de l’abréviation EASA relevé par la Pologne : European Aviation Safety Association. Nous décidons de ne rien changer.

Website :

L’utilisation du forum pour communiquer entre nous simplifiera notre travail. Tout le monde est d’accord. Rappel est fait que l’espace membre et le forum doit être réservé aux deux représentant de chque association et non à tous les membres des associations. Les questions aux membres de l’EASA par des membres des associations nationales doivent passer par un des représentant à lEASA de ces associations.
Renvoi des codes et identifiant à tout le monde
Les adresses email seront mises à jour dans la partie “membres”.
Les règles nationales peuvent nous être fournies dans la langue du pays à défaut de l’Anglais.
La présentation de l’EASA en anglais et en français sera disponible au téléchargement sur le site internet.
Le site ne sera plus que bilingue Anglais et Français.
Mettre en ligne le document qui indique l’EASA est une organisation non-gouvernementale. Document sera fourni par Norbert.

EASA Newsletter :

Rien a été fait.
La question se pose de l’intérêt d’une newsletter européenne et de son contenu.
Il est décidé que l’idée de newsletter était abandonnée.

Formalisation des documents de travail :

Jesus propose une formalisation des documents de travail internes pour faciliter la communication interne.
Accord sur ce projet.

Compta :

Le trésorier se plaint de devoir courir après l’argent. Idéalement : règlement 6 semaines après la date de facture.
Compte courant : 3200 €

Budget de l’implantation de l’association dans les locaux de Gaston : 80 €/mois + les voyages de Gaston à Genève.
Les hollandais demandent à ce que l’EASA prenne en charge les frais de l’organisation des réunions semestrielles.
Le Danemark fait remarquer qu’il faut définir un budget annuel pour définir une cotisation annuelle.

Les 2 réunions par an sont maintenues avec la possibilité d’annuler la 2ème si pas de contenue suffisant.
Financement : le trésorier va proposer 2 budgets par email pour approbation en 2 semaines.

Groupe de travail (WG) : 

WG1 : harmonisation du rapport annuel
Création d’une sous-section dans l’ADR pour proposer un modèle de rapport annuel.
Chaque pays veut garder son modèle. Plusieurs visions s’opposent : Supression du rapport annuel, un rapport annuel différent pour chaque pays, un rapport très simplifié obligatoire et un modele de rapport assez complet à l’image de ce qui existe en France. Les avius sont très partagés, sans majorité claire.
La Norvège et la France font remarquer qu’un rapport annuel bien conçu permet aux entreprises d’avoir un bon outil de travail pour améliorer la sécurité.
Il est donc acté que le modèle de rapport annuel complet proposé par le groupe de travail et rédigé par Maria (Pologne) sera proposé comme devant être le contenue minimum d’un rapport annuel.
L’angletterre est chargé de mettre le document dans un anglais “parfait”.

WG2 : L’extension de l’obligation de nomination du CSTMD aux expéditeurs et aux possesseurs de wagons-citernes est décidé.
La Norvège demande que pour les petits transporteurs ADR (1 chauffeur = le patron) le CSTMD (quand il est le patron) puisse avoir automatiquement le certificat ADR (avec un exercice pratique sur l’extinction d’un feu) dès l’instant où il a obtenu son certificat de CSTMD pour les classes transportées et s’interroge également sur la nécessité de maintenir un CSTMD pour les entreprise avec un seul véhicule. La France s’oppose fermement à ces propositions en faisant valoir le rôle indispensable du CSTMD même pour une entreprise très petite, la différence de formation entre les conducteurs et les CSTMD, et les problèmes de délivrance des certificat de conducteur. Le groupe a décidé de continuer la réflexion en créant un groupe de travail WG4.

WG3 : Harmonisation de l’examen du CSTMD :
Les proposition du groupe de travail 3 sur l’harmonisation des examens, des questions (liste de 1200 questions communes européennes, sont adoptées. Le problème soulevé par les Suisses est la problématique de la traduction des questions dans toutes les langues.
Le taux minimum de réussite à l’examen proposé sera de 70% afin d’uniformiser les pratiques des différents pays (de 50 % à 90 % aujourd’hui).

Le texte des propositions à faire lors du Joint meeting de mars est presque finalisé et sera disponible sur le site de l’EASA dans les prochaines semaines.

DGSA & IMDG Code

La pologne a proposée l’introduction du conseiller à la sécurité dans le code IMDG.
Le sujet est en cours de discussion à l’IMO. Les pays européens semblent favorables (cela existe déjà en Allamagne) mais d’autres pays semblent opposés. Un groupe de travail suit ces évolutions.

Propositions de discussion de l’Irlande

Ils souhaitent améliorer le transport d’animaux morts de maladies pathogènes de catégorie B.
Pour les catégories A, les obligations lors du transport existent et sont contraignantes.
Pour les catégories B, l’exemption est possible 2.2.62.1.5.4 “concentration en pathogènes équivalente à ce que l’on trouve dans la nature”; Or dans un animal mort, il y en a plus (dixit Irlande).
Cela lui semble compliqué.

Les prochaines réunions

La prochaine réunion aura finalement lieu en France. La Hollande ayant des soucis internes pour l’organiser en mai.

Les dates ont été fixés :

Bordeaux 9-10 mai 2015 – Organisé par l’ANCS
Rotterdam 3-4 octobre 2015
Istanbul 2016

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29 septembre 2015

24 septembre 2015 : L’ANCS visite la compagnie NRBC de la BSPP

De l’avis des participants, la journée ANCS du 24 septembre a été une très belle réussite. 

Nous tenons ici tout d’abord à remercier nos conférenciers du matin :

– Monsieur Gaston Zens, secrétaire général de l’EASA : il nous a brillamment décrit le fonctionnement l’EASA (European Association of Safety Advisor dont l’ANCS est la représentante française), les travaux en cours et les projets d’amendements que compte déposer cette association lors du “joint meeting” de mars 2016. Il nous a bien montré l’intérêt pour les CTSMD d’être représenté à ces instances dont le fonctionnement est très “onusien”. 

– Monsieur Leclerc de l’ACI (Association des contrôleurs Indépendant, membre de la CITMD) qui nous a décrit son rôle et ses attentes vis à vis des commissions auxquelles il participe.

L’après midi, nous étions reçu par la BSPP (Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris, Compagnie NRBC).
Au nom de l’ANCS, de son bureau et des participants, je remercie le Capitaine Jérôme Juibert, le Capitaine Julie Surier et sa compagnie pour leur accueil chaleureux, leur disponibilité, leur présentation des missions de la Brigade NRBC, de ses modalités d’interventions, de ses matériels et des précieux échanges sur les retours d’expériences.

Enfin, je tiens également  à remercier Patrick WOJCIECHOWSKI à l’initiative de cette journée, et qui a gentiment consacré pas mal de temps à son organisation.

N’hésitez pas à suivre son exemple, en proposant vos idées pour 2016.

François-Xavier Carbonne, Président de l’ANCS

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29 juin 2015

Communiqué de l’ANCS

logo ANCSL’ANCS note qu’une certaine confusion se créée autour de la notion de site “SEVESO“.
Un amalgame est fait entre site dit « ICPE » (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) et site dit « SEVESO »

Un site « ICPE » est un site qui de par son activité peut générer une nuisance ou un danger (et donc un risque) pour l’homme ou l’environnement.  Par nuisance ou danger, il ne faut pas comprendre uniquement le risque lié à une usine chimique. Ainsi, un entrepôt frigorifique de plus de 5 000 M3 sera concerné. De même, un centre de stockage de carton, papier ou autre matériau analogue de plus de 20 000 m3. Autre exemple : un élevage de vache laitière de plus de 50 bêtes. C’est donc très vaste. Les activités sont répertoriées par rubriques, elles-mêmes subdivisées en fonction de leur niveau de risque.  Bien sûr les usines chimiques sont également concernées via des rubriques ad hoc (la rubrique pour un site qui stocke des acides ne sera pas la même que pour celle qui stocke des produits inflammables et un site a en général plusieurs rubriques). Les plus gros sites, sont soumis à une autorisation préalable d’exploitation qui fait notamment l’objet d’une étude de danger. Obtenir cette autorisation peut prendre beaucoup de temps (parfois plusieurs années). Ces derniers sites répondent également parfois à la Directive Européenne SEVESO III et aux Décrets d’application français du 3 mars 2014 (qui modifient notamment les rubriques « ICPE » citées supra).

Il ne faut donc pas confondre les risques générés par une exploitation agricole et ceux générés par une raffinerie !

Ainsi, par exemple, les conditions d’accès à un centre de stockage de papier ne seront pas les mêmes que celles-liées à un centre de stockage de gaz toxiques. De même, les conditions d’accès à un site SEVESO classé seuil haut (telle une raffinerie) seront beaucoup plus strictes que ceux encadrant l’accès à un petit dépôt de bouteille de gaz chimiquement neutre (tel que de l’azote).

Précisons que ces règlements s’attachent aux  risques potentiels engendrés par les installations sans prendre en compte de manière spécifique le risque terroriste alors  que l’ADR (« Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route ») qui s’applique également en France, prévoit depuis sa version 2003 (suite aux attentats du 11 septembre 2001) de mettre en œuvre des mesures de prévention afin d’éviter que des matières très dangereuses remises au transport puissent être détournées à des fins terroristes. Une liste exhaustive de ces matières est établie et chaque site expéditeur a mis en place un « plan de sûreté » encadrant ces transports. L’ANCS (Association Nationale des Conseillers Sécurité pour le transport des matières dangereuses) bénéficiant du retour d’expérience de ces membres a constaté plusieurs opportunités d’amélioration en la matière.

Tout d’abord concernant ces « plan de sûreté », précisons que s’ils doivent bien sûr être confidentiels, ils doivent également être communiqués, pour la partie qui les concerne aux divers intervenants. Or, régulièrement, nous constatons que les transporteurs n’ont pas connaissance de l’existence de ces plans, et pire, qu’un refus leur est opposé lorsqu’ils les demandent. Pour reprendre une réponse qui nous a été faite : « le plan de sûreté est au coffre, il est confidentiel ». Très bien, mais si le transporteur ne sait pas ce qu’il doit faire ce document perd tout son sens. Bref, cela est plus souvent vécu comme une contrainte administrative que comme la mise en place de mesures de bon sens qui pourtant prouvent aujourd’hui plus que jamais leurs utilités.

Le deuxième retour d’expérience concerne également les sites SEVESO.  Lors de l’établissement du « plan de sûreté », on doit s’assurer de ne pas remettre les marchandises très dangereuses à une personne « non habilitée ». Des procédures sont donc mis en œuvre (que nous ne détaillerons pas ici bien sûr) mais elles se heurtent à certaines limites d’investigation de l’employeur qui n’a pas accès aux fameuses fiches « S » ni au fichier « STIC ».  On ne sait donc pas si le conducteur que l’on va « habiliter » à entrer sur le site est digne de confiance ou au contraire à risque. L’ANCS milite pour que dans ce cas, une demande d’autorisation administrative préalable soit faite aux autorités qui  valideront ou pas la demande en fonction des éléments en leur possession. Ce procédé existe déjà sur les aéroports lors des « demandes de badges « liées aux activités en zone sûreté de certains personnels et en application de l’article R.213-3-3 du code de l’aviation civile et est également prévu dans certains autres cas spécifiques. Mais à part quelques cas très particuliers donc,  un employeur qui va recruter un conducteur poids-lourds ne sait finalement rien de son collaborateur auquel il va confier des matières dangereuses à haut risque. Il y a là, à notre sens, une faille dans le système qu’il est urgent de combler.

Pour l’ANCS

Le Vice-Président

Tristan RAYMOND

vicepresidentancs (at) conseillersecurite.org

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